S’il y a bien une famille de banquiers à connaître, c’est celle des Médicis.
Tout commence en 1397, lorsque Jean de Médicis crée la banque Médicis à Florence en Italie. Doté d’un très bon sens des affaires, il développe rapidement ses affaires en accordant d’énormes prêts aux souverains et aux papes.
Si Jean n'est pas un plaisantin, son fils Cosme de Médicis, lui, ne rigole pas du tout.
Dirigeant de la république de Florence en plus de ses fonctions dans la banque, il travail dur pour se débarrasser de ses ennemis. Amendes, redressements fiscaux, exils et même assassinats, tout est bon pour assoir son pouvoir et développer le business.
Bien que très légèrement brutales, ces méthodes seront efficaces car la Banque Médicis sera à son apogée et comptera jusqu'à 10 comptoirs en Europe.
Bon, malgré son coté Bad Boy assez prononcé, Cosme possède quand même un coté sensible. Il soutient en effet les arts et finance des ateliers de peintres, de sculpteurs ou encore la construction de bibliothèques et édifices religieux. C'est le début de la grande tradition du mécénat des Médicis.
Laurent, le petit fils de Cosme soutiendra quelques jeunes loups de l'art amenés à avoir un grand avenir. Parmi eux on peut citer De Vinci, Michel-Ange ou encore Botticelli. Son coté très légèrement "bling bling" lui vaudra d'ailleurs le surnom de Laurent le Magnifique. Mais, si le mécénat est florissant, on ne peut pas en dire autant de la situation de la banque qui fait de mauvais investissements en Angleterre.
Coté politique, ça n'est pas beaucoup mieux. Pierre II, le fils de Laurent, ne restera que 2 ans au pouvoir après la mort de son père. Il sera chassé du pouvoir et contraint à l'exil en 1494. C'en était fini de l'âge d'or des Médicis à Florence.